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ÊTRE THÉRAPEUTE AUJOURD’HUI…

admin-ajax-1.phpDepuis de nombreuses années, les ouvrages d’Anne Givaudan et de Daniel Meurois m’ont conforté dans la véracité, des multiples possibles de mes perceptions. Notamment dans le domaine de la 4D ou du plan astral, qui est l’une des bases de la Ro-Hun Thérapie.

En effet, lors d’une expansion de conscience, tout thérapeute Ro-Hun digne de ce nom se doit de pouvoir accompagner efficacement son patient. Un voyage dans une réalité, que les natifs nomment encore «le monde du rêve».

Anne Givaudan publie certains articles sur Alchymed, que je souhaite vous faire connaître et partager avec vous. En voici un, «Être thérapeute aujourd’hui», qui est en totale résonance avec mon travail. En effet, trop d’individus s’auto proclament psychothérapeutes, après quelques courts week-ends de pseudo-formations. Alors que, sans scrupule, notre société se joue de la souffrance de son prochain, ces “apprentis-sorciers” portent préjudice, à ceux qui se dédient à cette profession, avec intégrité, légitimité et amour…

“Dans ce monde où les thérapies alternatives (ou non) foisonnent, il est souvent difficile de s’y retrouver. Comment savoir quelle est celle qui me sera bénéfique ? Comment reconnaître un thérapeute digne de ce nom ? Comment avoir confiance ? Qui écouter ? Convenons-en, on peut facilement s’y perdre et parfois même y laisser quelques plumes…

Il importe donc d’être à l’écoute.

« Il est aisé de comprendre que des soins qui vont toucher aux corps subtils demandent à celui qui les dispense, que ses actes, ses pensées et ses paroles soient alignés afin que, tel un vase de cristal, les énergies qui le traversent puissent ne pas être entravées, voire encombrées de scories qui ne feraient que retarder le passage de la lumière. La qualité d’un soin va dépendre de notre qualité d’être au moment de notre action et nul ne peut s’improviser thérapeute s’il na pas essayé de travailler sur lui-même et de nettoyer ses propres scories. »

Lecture d’auras et soins esséniens
, Éditions S.O.I.S.

LecturedauraBien sûr, aucun thérapeute ne peut se targuer de détenir la perfection « intérieure » et ce n’est pas là ce qu’il faut rechercher chez lui. Mais l’humilité et la connaissance de ses propres contentieux et défis, fera de lui un thérapeute qui sera au diapason de son semblable, ne le voyant nullement comme un être en besoin de « son » aide, mais plutôt comme un être en possession de sa faculté à guérir. Il sera également en mesure de ne pas tomber dans le piège du désir , désir de guérir l’autre le plus souvent, par orgueuil, car il sait plus que tout autre que l’être qui se trouve devant lui ne souffre pas par hasard, et que lui seul (personne souffrante) détient la clé de sa transformation et de sa guérison. Comme le mentionne encore Anne Givaudan dans ce même livre : « Par le désir, nous existons mais nous ne sommes pas. Soyons vraiment ce que nous sommes au plus profond de nous et soyons bien sûrs que jamais personne ne guérit personne. Cette affirmation peut vous paraître osée ou déplacée (…) nous pouvons soulager, aider, apporter les éléments qui contribuent à la guérison, mais la Guérison proprement dite, la Vie et la Mort ne dépendent pas de nous. » Que nous soyons le thérapeute ou la personne qui consulte, gardons toujours en mémoire ces paroles qui nous éviterons bien des écueils.

Enfin, dans un tout autre ordre d’idée, j’aimerais vous glisser un mot sur ces thérapeutes « d’un moment ». Ces personnes, qui pour un instant, conduisent sur le chemin de la guérison (physique ou autre) par une parole, par leur qualité d’amour et de présence, leur compassion, leur non-jugement, leur écoute, le regard aimant qu’elles posent sur l’autre ou encore leurs gestes simples empreints de sollicitude. Et ce, toujours sans attente aucune. Nous en avons tous connus, et peut-être en sommes-nous tous à l’occasion. Être thérapeute n’est donc pas qu’affaire de technique ou de chroniquedundepartconnaissance, même si l’on ne peut de prime abord s’improviser comme tel. Par exemple, les proches d’un mourant pourront prodiguer quelques soins simples à ce dernier, et ce, par quelques gestes visant a apaiser leur souffrance, à les accompagner dans leur partance (soins tirés de: Chronique d’un départ). Nul n’est besoin d’être thérapeute en soins énergétiques à temps plein pour accomplir ces simples gestes : il ne suffit parfois que d’un cœur aimant… et le déclic se fait.

Ces êtres lumineux, sachons les « reconnaître » sur notre route, apprenons aussi à « incarner » les qualités du thérapeute d’aujourd’hui, un thérapeute du cœur.

Par Viviane Turgeon

Voir Article original dans Alchymed et Article de Ka Ren dans Alchymed sur la Ro-Hun Thérapie