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Lors d’un évènement terrible et majeur, le stress post-traumatique peut toucher n’importe qui, n’importe quand.
Par exemple, des suites du harcèlement scolaire (voir article précédent) peuvent découler des symptômes post-traumatiques, tels que: difficulté d’insertion sociale, manque de confiance en soi, insomnies, dépressions, tentatives de suicide, etc. Ces symptômes sont aussi perturbateurs sur le long terme, que ceux, relatifs à l’expérience soudaine d’un attentat ou d’un accident de voiture (comme illustré dans le film, Une Autre Planète).
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Le cri de Munch
Le stress post-traumatique
Le trouble de stress post-traumatique désigne une réaction psychologique consécutive à une situation, durant laquelle l’intégrité physique et/ou psychologique de la personne et/ou de son entourage a été menacée et/ou effectivement atteinte (notamment accident grave, mort violente, viol, agression, maladie grave, guerre, attentat).
La réaction immédiate se traduit par une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur…
État de stress post-traumatique (ESPT)
“Les personnes qui ont vécu un état de stress post-traumatique (ESPT) courent trois fois plus de risques d’avoir des idées suicidaires et deux fois plus de risques de faire une tentative de suicide que la population en général. D’autre part, la prévalence de l’ESPT chez les enfants s’élève à 36 %. Voilà quelques-unes des statistiques troublantes relevées le 13 novembre 2006 par les Drs Stéphane Guay et André Marchand à l’ouverture officielle du Centre d’études sur le trauma de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine.
Les accidents traumatiques provoquent des troubles susceptibles d’engendrer des répercussions à long terme sur la santé mentale d’un individu: stress, anxiété, toxicomanie, dépression, problèmes de sommeil, etc. L’état de stress post-traumatique est un trouble anxieux qui se caractérise principalement par le développement de symptômes faisant suite à l’exposition à une situation particulièrement stressante ou à une situation traumatique extrême qui a causé la mort, entraîné une menace de mort, des blessures graves, une menace à l’intégrité physique de la personne ou à celle d’autrui. Les évènement récents qui ont marqué l’actualité comme la fusillade au collège Dawson, ainsi que les chocs vécus par des militaires en mission à l’étranger témoignent de la détresse qu’elles peuvent susciter.
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L’ESPT peut survenir à tout âge, y compris durant l’enfance. D’après les études les plus récentes, la prévalence chez les personnes exposées à un évènement traumatique varie de 8 à 15 % chez les hommes et de 13 à 26 % chez les femmes (Boyer, Guay et Marchand, 2006). Selon Stéphane Guay, «l’ESPT est un trouble de santé mentale grave et persistant qui nécessite un traitement particulier».
Source: Université de Montréal
Stress post traumatique et addictions…
28 janvier 2009
Un article paru le 27 janvier 2009 sur le site Internet de « La presse canadienne » aborde l’interaction entre stress post traumatique et addictions.
Le syndrome de stress post-traumatique se traduit par des visions de situations vécues comme traumatisantes dans le passé, de l’anxiété, de l’irritabilité et des insomnies.
Souvent, les patients essayent de diminuer ces troubles par une addiction d’une forme ou d’une autre. « On estime en effet que jusqu’à 60% des personnes traitées pour addiction souffrent de syndrome de stress post traumatique ». Or, selon une étude du National Institute on Drug Abuse, les zones du cerveau concernées par le syndrome de stress post traumatique et par les addictions sont identiques.
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Il semblerait qu’associer les deux traitements, celui du syndrome de stress post traumatique à celui de l’addiction serait très intéressant.
Le docteur Jean Beckham, spécialiste du Syndrome de stress post traumatique et psychologue au Centre médical des anciens combattants de Durham, en Virginie, explique : « Si vous pensez à un événement traumatique en fumant votre cigarette, vous pouvez y penser encore mieux ».
Associer le traitement de l’addiction et du syndrome de stress post traumatique apparaît donc comme une approche efficace.
Source: Cercle Stress Info
Le trouble de stress post-traumatique – Un guide pratique d’intervention
Par Mary Beth Williams
Jour après jour, les médias d’information rapportent les tragédies qui affligent l’humanité: guerres, conflits, cataclysmes, catastrophes et accidents de toutes sortes.
Par leur entremise, nous participons de façon personnelle à ce qui se passe dans le monde. Il arrive aussi que des drames imprévus touchent des amis, des voisins, des collègues de travail, des gens de l’entourage. Parfois même, ils nous frappent de plein fouet, nous, notre couple, nos enfants, nos parents.
Comment alors survivre aux traumatismes qu’engendrent les deuils, les abus, les crimes violents, les séparations, les pertes?
Mary Beth Williams et Soili Poijula, deux cliniciennes réputées dans la gestion de crise et le traitement du TSPT, suggèrent des techniques simples, efficaces et originales pour composer avec les traumatismes subis et se rétablir.
Le guide propose une nouvelle typologie des troubles de stress post-traumatique et des interventions propres à chaque catégorie. La classification tient compte des situations qui perdurent et pour lesquelles les stratégies traditionnelles s’avèrent mal adaptées ou inefficaces. Le guide aidera les personnes aux prises avec les symptômes du trouble de stress post-traumatique, ainsi que les thérapeutes ou les équipes cliniques qui veulent aider leur clientèle à surmonter les traumatismes et à reprendre une vie normale.
Stress post traumatique: quand le cœur des héros vacille…
Le 3 novembre 2010, la chaîne télévisée Tsr.ch dans son émission 36°9 s’est penchée sur ce thème, dans le cadre des métiers à risque, sous le titre: Stress post traumatique: quand le cœur des héros vacille…
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