SIMPLIFIER NOTRE QUÊTE…

À mon sens, s’il existe un marqueur perceptuel qui ne peut que très rapidement finir à la décharge de nos illusions collectives, c’est bien celui de la croyance toute masculine en la PERFECTION !

Tant de gens crédules se sont lancés, tête baissée et porte-monnaie grand ouvert, dans les multiples cabinets de thérapeutes pas toujours scrupuleux, dans l’irréaliste espoir d’atteindre… la perfection ou pire encore: la perfection spirituelle…

Photo by Matt Artz on Unsplash

Le dictionnaire définit ainsi ce mot: “État de quelque chose ou de quelqu’un qui est parfait.”

Or, l’humanité du 21e siècle ne démontre-t-elle pas en permanence l’état contraire, dans sa course folle à vouloir atteindre des sommets qu’elle ne maîtrise plus? Notamment par le biais d’une technologie, qui aujourd’hui la dépasse et la supplante ? Pour ne pas dire qui la détruit, aussi prestement que l’être humain a voulu se construire pour lui-même et par lui-même, en faisant fi de l’habitat qui le nourrit. Et sans lequel il est condamné à s’éteindre dans l’indifférence générale, comme le démontre la catastrophe de BP l’année dernière (dont plus personne ne parle) et maintenant celle de la centrale de Fukushima au Japon (dont plus personne ne parle déjà non plus…) ?

Simplifier notre quête revient à admettre qu’aucune Création, – et encore moins ses créatures -, ne furent, ne sont et ne seront jamais parfaites. Rien ne les empêche toutefois à devenir IMPECCABLES, ou  IRRÉPROCHABLES

Simplifier notre quête
Avec Anne Givaudan
Nul n’entreprend de quête spirituelle sans que, par extension, il ne recherche la maîtrise de sa personnalité, sans qu’il ne tente de bien tenir les rênes d’un ego tout en ruses ou d’un mental trop actif.
De tous temps, les chercheurs de vérité on tendu vers la perfection, ce qui n’aura parfois conduit certains qu’à l’opposé de leur quête. Serait-ce donc que nous ne comprenions rien à la maîtrise?
« Maîtriser ne signifie ni bannir, ni adorer mais faire sien. »
Que voilà une bien simple affirmation sur laquelle je bute à quelques reprises afin d’en saisir tout le sens. Celle-ci – et les suivantes – tirée de « Par l’Esprit du Soleil », fait référence en premier lieu, dans son contexte, à la force sexuelle qui habite chacun. Cependant, si elle attire mon regard aujourd’hui, c’est qu’elle me parle aussi de tous ces petits reproches continuels qu’une personne en cheminement puisse trop souvent être tentée de se faire si, par malheur, son aspiration à la « perfection » se heurte à cette personnalité qui se fiche bien d’Être au détriment du reste, ou encore si, par peur, elle n’ose se permettre de déroger des us et coutumes de l’heure malgré un cœur lui dictant le contraire. Elle me parle aussi de toutes ces expériences de vie malheureuses qui nous hantent et qui sont bien trop souvent prétextes à encore plus de malheur. Le pèlerin tentera donc de maîtriser par la force et la discipline, en feignant l’indifférence ou encore par le rejet ce qui lui semble inacceptable chez lui; qu’il s’agisse là d’un semblant de défaut ou d’une erreur de parcours. Plein de reproches, de frustrations ou encore de regrets, il n’en perdra que son but premier qui est celui de garder son cœur en Joie.
Par ce simple énoncé, on nous redit l’essentiel, en nous invitant plutôt à… aimer… Car c’est par le chemin de l’Amour que l’on peut faire sien, l’amour de soi d’abord. C’est en faisant sien chaque parcelle de ce bagage qui est le nôtre, dont notre personnalité, notre ego, notre vécu et finalement, dont ce mental trop souvent dictateur et inquisiteur à la fois, que nous appellerons à nous la pacification.
« L’être qui sait être en paix en lui-même demeure toujours en communion avec le Divin, même s’il en ignore le nom. Celui-là explore le bonheur et, le connaissant, ne peut que le faire rejaillir sur autrui. Peu lui importera alors de se conformer ou non à un modèle social, il verra d’emblée par où passe la droite ligne de sa vie. (…)
Autant d’itinéraires que d’êtres. (…)
Toute norme est invention terrestre, produit passager de la règle du jeu d’un type d’humanité. Cependant, si le terme vous plaît, je dirai alors que la seule norme à rechercher s’appelle équilibre et l’équilibre se résume avant tout par le fait d’être bien logé dans son âme et dans son corps. »
Par l’Esprit du Soleil, Éditions S.O.I.S.
Finalement, ce dont on nous enjoint ici, encore une fois, ce que l’on désire rappeler à notre bon souvenir, c’est d’être soi-même afin d’Être plus simplement, faisant sien, et oui, tout ce qui nous habite, et le chemin se tracera de lui-même… dans cette simplicité…
Par Viviane Turgeon

Simplifier notre quête

Avec Anne Givaudan

« Nul n’entreprend de quête spirituelle sans que, par extension, il ne recherche la maîtrise de sa personnalité, sans qu’il ne tente de bien tenir les rênes d’un ego tout en ruses ou d’un mental trop actif.

De tous temps, les chercheurs de vérité on tendu vers la perfection, ce qui n’aura parfois conduit certains qu’à l’opposé de leur quête. Serait-ce donc que nous ne comprenions rien à la maîtrise?

« Maîtriser ne signifie ni bannir, ni adorer mais faire sien. »

Que voilà une bien simple affirmation sur laquelle je bute à quelques reprises afin d’en saisir tout le sens. Celle-ci – et les suivantes – tirée de « Par l’Esprit du Soleil », fait référence en premier lieu, dans son contexte, à la force sexuelle qui habite chacun.

Cependant, si elle attire mon regard aujourd’hui, c’est qu’elle me parle aussi de tous ces petits reproches continuels qu’une personne en cheminement puisse trop souvent être tentée de se faire si, par malheur, son aspiration à la « perfection » se heurte à cette personnalité qui se fiche bien d’Être au détriment du reste, ou encore si, par peur, elle n’ose se permettre de déroger des us et coutumes de l’heure malgré un cœur lui dictant le contraire.

Elle me parle aussi de toutes ces expériences de vie malheureuses qui nous hantent et qui sont bien trop souvent prétextes à encore plus de malheur. Le pèlerin tentera donc de maîtriser par la force et la discipline, en feignant l’indifférence ou encore par le rejet ce qui lui semble inacceptable chez lui; qu’il s’agisse là d’un semblant de défaut ou d’une erreur de parcours. Plein de reproches, de frustrations ou encore de regrets, il n’en perdra que son but premier qui est celui de garder son cœur en Joie.

Photo by Chris Brignola on Unsplash

Par ce simple énoncé, on nous redit l’essentiel, en nous invitant plutôt à… aimer… Car c’est par le chemin de l’Amour que l’on peut faire sien, l’amour de soi d’abord. C’est en faisant sien chaque parcelle de ce bagage qui est le nôtre, dont notre personnalité, notre ego, notre vécu et finalement, dont ce mental trop souvent dictateur et inquisiteur à la fois, que nous appellerons à nous la pacification.

« L’être qui sait être en paix en lui-même demeure toujours en communion avec le Divin, même s’il en ignore le nom. Celui-là explore le bonheur et, le connaissant, ne peut que le faire rejaillir sur autrui. Peu lui importera alors de se conformer ou non à un modèle social, il verra d’emblée par où passe la droite ligne de sa vie. (…)

Autant d’itinéraires que d’êtres. (…)

Toute norme est invention terrestre, produit passager de la règle du jeu d’un type d’humanité. Cependant, si le terme vous plaît, je dirai alors que la seule norme à rechercher s’appelle équilibre et l’équilibre se résume avant tout par le fait d’être bien logé dans son âme et dans son corps. »
Par l’Esprit du Soleil, Éditions S.O.I.S.

Finalement, ce dont on nous enjoint ici, encore une fois, ce que l’on désire rappeler à notre bon souvenir, c’est d’être soi-même afin d’Être plus simplement, faisant sien, et oui, tout ce qui nous habite, et le chemin se tracera de lui-même… dans cette simplicité…
Par Viviane Turgeon

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